Un notable de la ville, dont le nom est resté connu jusqu’à ce jour, qui présente une humble requête, et une femme anonyme qui se faufile pour un geste plein de foi et d’audace. Une jeune fille qui entre dans la mort, et une femme qui voit sa vie partir à chaque goutte de sang. Le Christ est là pour tout le monde. Même face à l’urgence, il prend le temps de parler avec tendresse à cette femme qui voit en lui son seul espoir. La mort rôde, mais elle ne peut rien face au maître de la vie.
C’est la grâce donnée au prêtre que d’être témoin de cela. Car un prêtre n’a pas de pouvoirs extraordinaires. Par lui-même, il ne peut pas changer le pain en corps du Christ, il ne peut pas communiquer la sainteté par l’eau du baptême, et sa parole même n’est que peu de chose. La joie du prêtre, c’est d’être témoin de l’action du Christ, notamment dans les sacrements. La joie du prêtre, c’est de voir l’Esprit qui sanctifie les fidèles du Christ. La joie du prêtre, c’est d’avoir été appelé pour assister à la noce de l’Époux et de son Église. Oui, vraiment, la joie du prêtre, c’est de voir, jour après jour, que vraiment le Christ est venu pour que nous ayons la vie, et la vie en abondance. Demandons sans cesse au Christ de nous unir davantage à Lui, pour qu’avec lui nous soyons conduis à la vie en plénitude.
Père Paul Grassart